ROTARY MAG, UNE NOUVELLE ÉQUIPE EST À VOTRE SERVICE

Quels est votre parcours personnel, professionnel et Rotarien ?

Mes racines sont vosgiennes ; après une formation à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, j’intègre la Gendarmerie nationale. Dans cette institution j’alterne des postes de commandement, notamment à Rambouillet, Carcassonne et Lille, des fonctions en école d’officiers de gendarmerie et des postes comme officier général à la Direction générale de la gendarmerie nationale. Deux séjours en Afrique ont été effectués : à Bangui, en République centrafricaine, en début de carrière et Bujumbura (Burundi) comme attaché de défense à l’ambassade de France et chef de la coopération militaire. C’est d’ailleurs à Bujumbura que je rejoins le Rotary. J’ai fait partie au gré de mes mutations de deux autres clubs (Créteil Maisons Alfort et Croix Wasquehal). Depuis 2010 j’appartiens au Rotary club Gap, ville où j’ai pris ma retraite.

J’ai assuré les fonctions de gouverneur en 2021-2022, année de la promotion Maurice Duperrey, le seul Français à avoir été président du Rotary International. Pendant l’exercice de ce mandat, j’ai mis l’accent sur la Paix en organisant notamment un concours d’éloquence qui, au fil des années, se développe.

Je suis marié avec Brigitte qui a assuré la direction d’un Ehpad et est très investie dans des associations liées au grand âge ; nous avons 3 enfants et 6 petits enfants.

Quels sont vos principaux objectifs ?

Mon premier objectif est de continuer à Servir, et pour cela soutenir les districts et les clubs car ils contribuent à la cohésion du Rotary International. Avec mes collaborateurs, nous sommes à leur disposition. À ce stade, j’ai défini des axes de progrès que je partage avec le conseil d’administration :

- faciliter le travail des clubs en cherchant à synchroniser la base de données de Rotary Mag avec le fichier des membres tenu par le Rotary International ; la gratuité de l’abonnement à l’annuaire depuis le 1^er juillet 2025 (accessible uniquement aux Rotariens qui souscrivent un abonnement au magazine) s’inscrit dans cette démarche de simplification ;

- apporter à nos lecteurs toutes les informations indispensables aux responsabilités qu’ils exercent, développer les thèmes d’ordre professionnels, et apporter ma pierre à la réflexion sur notre mouvement en cherchant en particulier les moyens de lutte contre l’érosion de nos effectifs. Cette situation est préjudiciable à notre activité, nous avons perdu 10% d’abonnés les six dernières années.

Que représente le bénévolat dans la gestion de Rotary Mag ?

En un peu plus de 8 mois, j’ai pu mesurer la performance acquise par notre association grâce à mes prédécesseurs .L’association Le Rotarien s’appuie sur un conseil d’administration composé notamment de gouverneurs élus au sein de leurs promotions, ainsi que de délégués de districts au nombre de 8 proposés par les gouverneurs. Je m’appuie également sur un bureau formé lui aussi de bénévoles : Patrick Rochas, ancien gouverneur du district 1710 comme secrétaire et Josiane Botti, membre du Rotary club Lyon Les Monts d’or en tant que trésorière. Une équipe restreinte de Rotariens m’aide dans plusieurs domaines : lecture de textes, aspects financiers, réflexion sur la francophonie…Ainsi, le bénévolat a une large place dans le fonctionnement de notre association ; une réalité que l’on retrouve dans toutes nos instances, que ce soient les clubs, districts etc.

…et le salariat ?

L’association emploie trois salariés : Christophe Courjon, rédacteur en chef, Lucie Martins, en charge de l’administration, de la comptabilité ainsi que de la e-boutique, et Julie Colivet pour le suivi des abonnements et de l’annuaire. Il est à noter que cet effectif a diminué en début d’année à la suite de la démission d’une salariée, non remplacée à ce jour. Le siège de l’association Le Rotarien se trouve à Lyon, sur la colline de la Croix Rousse où nous sommes propriétaires de bureaux adaptés.

En tant que président et directeur de publication, j’assume des responsabilités de chef d’entreprise ; à ce titre, je suis en contact fréquent avec des prestataires extérieurs : agence de presse, imprimeur, société informatique, cabinet d’expertise comptable etc. Le suivi rédactionnel est assuré de bout en bout par notre rédacteur en chef.

Quels liens avez-vous avec le Rotary International ?

Je suis en contact régulier avec les coordinateurs de région et bien entendu avec les administrateurs de zones, en particulier Alain Van de Poel, vice-président du Rotary International.

À noter que l’association Le Rotarien bénéficie d’une licence d’exploitation accordée par le Rotary International. Par ailleurs, elle est également éditrice de supports dédiés à la promotion du Rotary via la e-boutique, étant à ce titre bénéficiaire d’une seconde licence l’agréant en qualité de revendeur officiel du Rotary International et de sa marque.

Quelles mesures allez-vous insuffler pour développer le lectorat hors de France ?

Le magazine est diffusé dans 34 pays. Je compte développer les relations avec les districts et les clubs extérieurs à la France en m’appuyant sur des correspondants par pays ou groupe de pays.  Ces correspondants auront en particulier comme mission de faire remonter les actions d’intérêt public accomplies par les clubs et de faire découvrir le magazine aux nouveaux clubs. Je souhaite participer aux événements de districts en France mais surtout à l’étranger dans notre zone de diffusion, afin d’être en contact régulier avec les Rotariens.

L’un de mes projets est de participer au rayonnement de la francophonie en faisant connaître Rotary Mag à des institutions françaises implantées à l’étranger, telles que les Alliances françaises et les lycées français. Il s’agit en effet de diffuser la connaissance du Rotary en dehors des cercles rotariens.

Depuis janvier 2025, quel bilan pouvez-vous faire sur la communication entreprise par Rotary Mag à travers les réseaux sociaux ?

Rotary Mag diffuse en permanence des informations sur quatre réseaux sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn et X. Nous continuerons à développer notre présence sur les réseaux sociaux en améliorant notre performance, notamment par la diffusion de courtes vidéos sur Instagram.

Chaque mois, notre prestataire réalise un bilan du trafic sur ces quatre réseaux sociaux. Il en découle une lente mais constante progression des comptes touchés, des followers ou abonnés. Cela se traduit par davantage d’interactions, et nous encourageons les Rotariens à relayer les différentes informations afin de mieux faire connaître le Rotary à l’extérieur. Le développement des effectifs est lié à la connaissance du public sur le Rotary, chaque membre est invité à participer à la connaissance du Rotary.

On note depuis 6 mois une forte hausse d’articles rotariens majeurs (au moins 2 pages de magazine) rédigés par des abonnés. À quoi attribuez-vous cette évolution ?

Cette tendance montre un intérêt croissant du magazine auprès de nos lecteurs. Chacun peut proposer un article sur un sujet rotarien qu’il maîtrise, en particulier sur la réalisation par son club d’une action d’envergure ou originale, que nous publions dans les rubriques « Focus » et « Témoignage ».

La mise en page du magazine date de juillet 2018. Pensez-vous la faire évoluer dans un proche avenir ?

Tout magazine est appelé à évoluer. Nous allons prochainement étudier comment rendre Rotary Mag plus attractif et être plus en phase avec ce que souhaitent nos lecteurs.

Quel message voulez-vous adresser aux abonnés de Rotary Mag ?

Votre magazine représente une vitrine de l’activité des Rotary clubs francophones, il est à votre disposition pour aller encore plus loin. À ce titre, n’hésitez pas à nous adresser les textes entiers des meilleures conférences prononcées dans les clubs, à nous faire part de vos actions les plus remarquables réalisées. De même, vos avis sont précieux pour le rédacteur en chef et pour moi-même.

Enfin, venez nous rencontrer à Bruxelles où votre magazine tiendra un stand du 25 au 28 septembre lors du sommet rotarien Europe - Afrique - Moyen-Orient, ou lors d’une convention mondiale du Rotary. Nous serons toujours heureux de dialoguer avec vous pour faire progresser le magazine.

PROPOS RECUEILLI PAR CHRISTOPHE COURJON