LA PAIX POSITIVE ÉTUDIÉE AU LYCÉE

Qu’est-ce que la paix négative ? C’est par cette question que l’atelier sur la Paix positive débute à l’École A - établissement privée du XVI^e arrondissement de Paris . Le Rotary, représenté par Nadia Jaaiber Dumanois, membre du Rotaract club Paris Quai d’Orsay, et Tristan Michel, enseignant au sein de l’école, initient des élèves à la notion de paix positive et aux outils pour la mesurer.

Nadia et Tristan utilisent leur formation dispensée par des Rotariens et l’Institute pour l’économie et la paix (IEP) pour sensibiliser les élèves à la notion de Paix positive. À travers un atelier interactif, ces futurs géopoliticiens et journalistes déconstruisent leurs idées reçues et découvert la Paix positive, fondée sur des piliers essentiels à une stabilité durable.

Après avoir défini la paix négative et exposé leurs réponses sur des posts-its, les élèves  explorent la Paix positive grâce à ses huit piliers fondamentaux : bonne gouvernance, accès libre à l’information, respect des droits universels, faibles niveaux de corruption, égalité dans la répartition des ressources, haut niveau d’éducation, environnement économique favorable et bonnes relations avec ses voisins.

À travers un jeu de rôle, chaque groupe incarne un pilier et tente d’appliquer ces principes à une école imaginaire. Une pelote de laine symbolise les liens entre les piliers : si l’un cède, c’est toute la structure de la Paix positive qui s’effondre. L’exercice se prolonge avec un cas d’étude sur la Corne de l’Afrique, illustrant l’importance de ces piliers dans un contexte géopolitique.

Shirine témoigne : « quand on parle de paix, on imagine de grands accords internationaux, des poignées de main entre chefs d’État. Mais lors de cet atelier, j’ai compris que la paix commence bien avant tout ça : dans une salle de classe, autour d’une discussion, entre des personnes qui ne pensent pas forcément pareil mais qui prennent le temps de s’écouter. J’ai été frappée par la diversité des points de vue et par la manière dont, malgré nos désaccords, on a réussi à trouver un terrain d’entente sur une chose essentielle : la paix ne se résume pas à l’absence de conflit, elle se construit, au quotidien, par des choix, des engagements, des actes parfois infimes mais qui, mis bout à bout, peuvent faire la différence. Cet atelier m’a aussi permis de voir le Rotary autrement, non pas comme une simple organisation, mais comme un réseau de personnes qui croient en l’action concrète. Il m’a donné envie de pousser plus loin ma réflexion sur l’engagement et la place que chacun peut prendre dans un monde qui, souvent, semble vaciller. »