Pour une meilleure pratique de l'élevage

Dans un précédent article (Rotary Mag de juillet 2024) une statistique sur l’élevage montrait une évolution radicalement opposée des effectifs d’animaux de rente avec une progression au niveau mondial et une régression en Europe dont en France. Cette situation est expliquée par la combinaison complexe d’une série de facteurs économiques, techniques, et sociologiques. Dans les pays dits développés, l’urbanisation a distendu les liens entre l’homme et la nature. De fait, les consommateurs connaissent de moins en moins les réalités des pratiques agricoles. Un mouvement de défiance à l’encontre des activités d’élevage s’est donc peu à peu développé depuis la fin des années 1990. TEXTE D'ANDRE ALANORE

Image Pour une meilleure pratique de l'élevage
Un inventaire des externalités (retombées) positives et négatives de l’élevage apparaît nécessaire pour éviter les controverses inutiles souvent développées sur des bases partielles et parfois partiales. Il est communément admis d’agréger les externalités de l’élevage en quatre grandes catégories : sa contribution à la nutrition humaine et à l’approvisionnement en produits technologiques, ses influences sur l’environnement et les paysages, ses conséquences sur le bien-être animal et enfin ses conséquences économiques et sociales.
 
Une source de nourriture saine et de produits utiles à l’industrie
Après avoir longtemps contribué à la traction d’outils aratoires et de mobilité, l’élevage en Europe ne procure désormais que des denrées indispensables à la nutrition des hommes, des denrées pour l’alimentation des animaux domestiques, des ingrédients pour la technologie pharmaceutique (gélatine, graisses) et alimentaire (présure) ou pour la technologie non alimentaire comme les peaux, cuirs, laine, plumes et les effluents d’élevage utilisés en direct comme fertilisants ou comme source d’énergie après méthanisation.
La viande constitue pour les omnivores monogastriques que nous sommes une source de nutriments comme les protides, lipides, éléments minéraux et des vitamines indispensables à notre croissance, à notre développement musculaire et à notre reproduction.
La viande contient des protéines de grande qualité en raison de la présence des 9 acides aminés essentiels (histidine, isoleucine, lysine, leucine, méthionine, phénylalanine, thréonine tryptophane, valine) que nous ne pouvons pas synthétiser.
La viande apporte spécifiquement de la vitamine B12 et également du fer héminique facilement assimilable et indispensable à la construction de notre hémoglobine dont les besoins sont accrus chez les femmes et du zinc, du sélénium qui sont très utiles pour notre système immunitaire...

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