La 5 G, entre promesse et inquiétude
Les antennes de la cinquième génération de technologies de téléphonie mobile se déploient peu à peu dans les zones urbaines. Entre les promesses d’un monde meilleur, basé sur l’Internet des objets et la réalité virtuelle, et les inquiétudes suscitées par les conséquences des ondes sur la santé et la surconsommation d’énergie, comment la 5G va-t-elle s’insérer dans nos vies ? Éléments de réponse. TEXTE DE PHILIPPE BAQUE

"Dans la téléphonie mobile, il y a une nouvelle technologie tous les dix ans", constate Xavier Lagrange, professeur en systèmes réseaux à l’Institut Mines-Télécom Atlantique. « La 2G, c’était principalement les communications vocales. La 3G a permis d’avoir un peu de transmission de données, mais de manière très limitée en débit. La 4G a été le premier système basé sur l’Internet, mais c’est une technologie qui a quelques limites, notamment pour la transmission de fichiers vidéo et la consommation d’énergie. » Les fréquences disponibles avec les générations précédentes ne permettant plus de faire face à l’augmentation continue du trafic, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) a attribué aux opérateurs de téléphonie mobile de nouvelles fréquences pour permettre le développement de la 5G. Les enchères ont atteint 2,7 milliards d’euros. Depuis novembre 2020, Orange, Bouygues Telecom et SFR ont ainsi commencé à diffuser la 5G sur des fréquences plus hautes que les précédentes générations, dans la bande autour de
3,5 GHz (gigahertz). Ils ont déployé des antennes sur plusieurs milliers de communes et, fin 2021, ils avaient ouvert commercialement 10 600 sites...
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